INFLUENCEURS
Robin Cembalest
Ancienne rédactrice en chef de ARTnews pendant 16 ans puis consultante en stratégie digitale du monde de l’art, Robin Cembalest expose ce qu’elle voit sur instagram, et publie régulièrement sur son blog les articles qu’elle a pu écrire pour le New York Times, pour le Wall Street Journal ou encore le New York Observer.
Ses recommandations ont pu faire émerger certains jeunes artistes comme la sculptrice française Prune Nourry (@prune).
Love Watts
Peintures, sculpture, vidéos, design, photographies et graphisme, Jordan Watson les reblogue directement sur son compte en indiquant l’identité de leurs auteurs sur son compte instagram que suivent des célébrités et collectionneurs de renom.
Cohérence, couleurs vives et présence impliquée ont fait le succès de ce compte qu’il décrit comme « une mixture de toutes formes d’art » qu’entrecoupent de temps en temps quelques photographies de lui-même.
Aureta Thomollari
Elle avait lancé un blog en 2009, qu’elle a fini par poursuivre sur Instagram.
Un conseil ? « Traitez votre compte Instagram comme une galerie d’art. Soignez l’agencement des œuvres que vous y exposez, réfléchissez à la structure de l’ensemble, à l’ambiance générale, photo par photo, et en mood board. »
ARTISTE
OS Geomos
Les deux graffeurs jumeaux Otavio et Gustavo Pandolfo nés au Brésil en 1974 sont des stars du street art dans leur pays… et pour quiconque a une connexion internet !
Vous ne passerez plus jamais à côté d’un seul de leurs personnages à la peau jaune couchés par de simples tags ou étendus sur des pans entiers de mur.
Daniel Arsham
L’artiste New Yorkais est parvenu a restituer toute l’étrangeté de son œuvre sur un medium a priori très contraignant. Cultivant l’art du paradoxe, Daniel Arsham expose ses imposantes sculptures en trompe l’œil, figées tandis qu’elles inspirent le mouvement, silhouettes dissimulées ou objets iconiques.
Anthony Lister
Ses graffitis pop et surréalistes captivent, comme ses peintures et ses illustrations mixant des inspirations de la culture populaire et élitiste.
On remonte le fil de ses publications, confronté à divers objets, de diverses natures, dans un style explosif, séduisant et grotesque à la fois, où le monde semble ne tenir qu’à quelques fils, traits fuyants et emmêlés.
PROFESSIONNELS
Met Museum
Même une institution comme le Met Museum pouvait souffrir d’une présence inexistante sur les réseaux sociaux. Ils ont opéré depuis un revirement notable et traitent désormais leur communication digitale comme n’importe quelle marque, en ayant recourt à des modérateurs et des community managers. Et le moins qui puisse être dit est : ça paye !
Joel Riff
Le 27 septembre 2004, Joel Riff se mettait en marche. Véritable Forest Gump du milieu artistique, « ce que Joel Riff voit » est riche à raison d’au moins une exposition par jour, parfois plus de dix.
S’il n’est pas très suivit, cela tient surement à la forme. Il n’en demeure pas moins une grosse (très grosse) source d’information.
Paul MAURISSET